Périple d'intégration en Suisse
Arrivé à Montreux, il a trouvé un cadre de vie agréable avec une vue sur le lac et les montagnes. Comme il quittait une capitale, il ne voulait pas une trop grande ville.
Il a inscrit ses deux enfants à l'école jusqu'à l'âge de 15 ans, ce qui lui a permis de vivre tranquillement.
Le cadre de vie et la qualité des services de proximité pour les enfants étaient excellents.
Ils allaient de temps en temps au restaurant, et avaient accès à des médecins, dentistes, pédiatres et hôpitaux à seulement 10 minutes de route. Ils pouvaient également profiter des parcs, des glaces au bord du lac et du Montreux Jazz Festival, qui attire des visiteurs au-delà des frontières.
Comment as-tu cherché le logement en Suisse ?
Ce fut une galère.
Il a dû se rendre à la commune pour demander le permis de résidence (Permis B) avec un contrat de travail.
Il a dû fournir une carte d'identité, un passeport, un contrat de travail, un bail de location, une attestation de naissance, une attestation de mariage et les trois dernières fiches de paie.
Malgré la complexité, ce fut une bonne expérience. Il a appelé Lausanne pour savoir où en était son permis, et a été impressionné par la rapidité d’exécution.
Le délai était de 2 à 6 semaines.
Les agences immobilières suisses demandaient trois mois de loyer en avance, en plus du permis B.
En cherchant sur Google, il a trouvé des sites internet proposant des logements déjà meublés, comme Anibis, Immoscout et Homegate.
Ouverture du compte en banque :
Il a comparé les banques en ligne et a trouvé que Yuh était une bonne idée.
Il n'avait pas besoin de grand-chose, juste une carte d'identité. Il a mis son adresse en France et a quand même pu ouvrir un compte.
En trois mois, il a obtenu un justificatif de domicile.
Les frais de change et les taux de change étaient attractifs s'il avait besoin de convertir en euros français.
L'assurance maladie :
Il a dû fournir une carte d'identité, une adresse et un justificatif de domicile.
Il avait trois mois pour choisir une assurance maladie à partir du moment où il mettait les pieds en Suisse.
S'il tombait malade, c'était la France qui assurait s'il tombait malade en France.
Une grosse partie des frais était à sa charge.
Il a choisi CSS après avoir regardé des comparatifs sur internet.
L'agence l'a appelé et lui a expliqué les démarches.
Il a opté pour le minimum de couverture.
Il payait 1170 CHF par mois pour deux adultes et deux enfants, avec une franchise maximale de 2500 CHF.
Assurance accident :
Elle était couverte par l'employeur.
Voiture :
Il a acheté une voiture cash à un marchand.
Pour le leasing, il a dû fournir une pièce d'identité et un justificatif de salaire annuel ou des trois derniers mois. Il recommandait de ne pas dépasser trois mois.
Transport en commun :
Les transports en commun en Suisse sont chers mais très efficaces. De nombreux Suisses n'ont pas de voitures et utilisent uniquement le train.
Il est possible de faire des abonnements annuels et des abonnements de parcours ou demi-tarifs.
Nourriture :
Les supermarchés sont chers, comme Coop et Migros, mais Lidl et Aldi offrent des produits de qualité à des prix plus abordables.
La viande est fraîche et de qualité.
Il y a de nombreux magasins portugais, chinois et internationaux, ce qui permet de ne pas être dépaysé au niveau de la nourriture.
Restaurants :
Les restaurants sont chers mais la qualité est surprenante.
En France, un repas au restaurant coûte entre 12 et 15 euros dans les zones industrielles et les villes moyennes, avec un menu du jour.
En Suisse, le menu du jour coûte en moyenne 25 CHF dans les mêmes conditions.
Sécurité :
Par rapport à la région parisienne, il se sent en sécurité. Il peut marcher le soir tranquillement, sans craindre de grosses fêtes.
Il n'y a pas de vols, pas de mendiants, tout le monde s'en fout.
La rigueur suisse envers l'immigration fait qu'il y a peu de sans-papiers.
Écoles :
C'était stressant de ne pas savoir où habiter, mais il a appelé l'école.
La rapidité d'exécution et la flexibilité étaient impressionnantes, ils ne voulaient pas laisser traîner des jeunes dans la rue.
Il a fourni un justificatif de logement ou un bail et a été pris tout de suite.
Le gros souci était la cantine, avec un protocole d'accueil priorisant les deux parents qui travaillent et les petits salaires.
Il a également trouvé une crèche.
Le peuple suisse :
À Montreux, 40% de la population est étrangère, comprenant des Polonais, des Portugais, des Arabes, des Africains, des Français, des Slaves et des Balkans.
Il s'est fait des amis en Suisse avec les parents des amis de son fils.
Les enfants se sont fait des copains facilement.
Le Suisse moyen est chaleureux, respecte la sphère privée et a peur de déranger, il ne va donc pas forcément vers les autres.
Racisme :
Il n'est pas frontalier et ne ressent pas vraiment de racisme. Il habite en Suisse et montre l'exemple.
Il ne se sent pas exclu.
Sport et hobby :
Il a trouvé un club sans souci.
Il y a des piscines, des bus, des clubs de tennis et des stades.
L'accès aux infrastructures sportives se fait souvent après quelques kilomètres de déplacement, à moins d'habiter à côté.
Conclusion :
L'intégration en Suisse, bien que complexe et parfois stressante, offre une qualité de vie exceptionnelle. Entre les paysages magnifiques, les services de proximité et la sécurité, la Suisse se révèle être un cadre idéal pour élever des enfants et profiter d'une vie paisible. Les démarches administratives peuvent sembler ardues, mais elles sont compensées par l'efficacité et la rigueur suisse. En somme, cette expérience d'intégration, malgré ses défis, est enrichissante et gratifiante.